QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les cours du pétrole ont progressé vendredi, profitant d’un élan d’optimisme sur les marchés boursiers et après avoir beaucoup baissé en peu de temps.

Cette augmentation des cours de l’or noir reflète le retour dans le vert des marchés, ce qui est un facteur positif pour l’économie et donc la demande de pétrole.
Wall Street reprenait des couleurs vendredi à la faveur d’un rebond technique avant le week-end et après une semaine en recul, sur fond d’incertitudes entourant les offensives commerciales de Donald Trump contre ses alliés et ses concurrents.

Les marchés boursiers minorent également le risque d’un « shutdown » américain, qui paralyserait les dépenses du pays, après le revirement d’un cadre du parti démocrate. Pendant huit jours consécutifs, le Brent a clôturé dans une fourchette de 69,28 à 71,04 dollars par baril.
Un niveau faible prolongé qui démontre les fortes inquiétudes des investisseurs sur la santé de l’économie mondiale en raison des mesures politiques extrêmes prises par les Etats-unis.
Mais à plus long terme, les perspectives pour les prix du pétrole restent baissières. L’évolution des prix observée jusqu’à présent reflète la crainte d’une perturbation géopolitique de l’équilibre entre l’offre et la demande.
Les opérateurs surveillent avec attention les développements entre la Russie et l’Ukraine.

Donald Trump a appelé vendredi Vladimir Poutine à « épargner la vie » de « milliers de soldats » ukrainiens sur le front, l’idée d’un cessez-le-feu faisant l’objet à la fois de réserves et d’un « optimisme » prudent de la part de Moscou.
Le G7, réuni dans un climat agité par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a affirmé son unité vendredi en menaçant la Russie de sanctions si elle n’acceptait pas le cessez-le-feu auquel l’Ukraine a donné son feu vert.
En outre, la politique erratique sur les droits de douane ajoute à l’incertitude sur le marché du brut.

Donald Trump a menacé jeudi la France et l’Union européenne (UE) d’imposer des droits de douane de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools si les tarifs douaniers de 50% annoncés par Bruxelles sur le whisky américain n’étaient pas abandonnés.