QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les cours du pétrole ont terminé en baisse, mardi, sur un marché toujours davantage préoccupé par la santé de la demande que par d’éventuelles perturbations de l’offre, même si des signes de fermeté apparaissent.

Le pétrole reste en phase de consolidation, faute de clarté sur l’économie, les taux d’intérêt, l’OPEP+  (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés de l’accord OPEP+) et le Moyen-Orient.

Le marché pourrait rester haché tant que nous n’aurons pas davantage de visibilité.

Mardi l’or noir a aussi été maintenu sous pression par le sursaut du dollar, au plus haut depuis près de six semaines face à l’euro.

Autre obstacle, la reprise de la production sur le champ al-Charara, l’un des plus importants de Libye, annoncée dimanche.

L’extraction avait été suspendue sur ce site après que des manifestants l’ont investi, début janvier, pour protester contre la cherté du prix de l’essence et le manque d’emplois.

Selon une vidéo postée par des représentants du mouvement, issu de la région d’Oubari (sud-ouest), le président de la Compagnie nationale de pétrole (NOC), Farhat Bengdara, s’est engagé à satisfaire leurs revendications.

Mardi, le ministre Libyen du pétrole et du gaz, Mohamed Aoun, a indiqué à l’agence Bloomberg que la production nationale de brut était remontée à 1,2 million de barils par jour, soit son niveau d’avant la fermeture d’al-Charara.

Malgré les tensions au Moyen-Orient, énormément de spéculateurs sont positionnés à la baisse, ce qui maintient les prix sous pression.

Mais que ce soit sur le Brent, les cours sont en “backwardation“, ce qui signifie que le pétrole livrable prochainement est plus onéreux que le brut pour des échéances plus éloignées.

C’est un très bon signe sur le plan des fondamentaux et qui laisse penser que la demande est plus solide que ne veulent l’admettre les spéculateurs…