QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les prix du pétrole ont accéléré leurs gains jeudi à l’approche de l’annonce de nouvelles coupes de production venant de pays producteurs de l’Opep+, sur fond de marché déjà tendu.

Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a assuré que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP) sont tombés d’accord sur de nouvelles réductions de production.

Mais les principaux paramètres ne seront annoncés publiquement que la semaine prochaine.

La prochaine réunion du Comité ministériel de surveillance de l’OPEP+ est prévue le 4 octobre.

Sous l’effet des réductions de la production de l’OPEP et de la baisse des exportations de brut, les stock de pétrole ont fortement diminué ces dernieres semaines, ce qui a soutenu les prix.

En juillet, l’Arabie soudite avait initié une réduction volontaire de production de 1 million de barils par jour, qui a pour l’instant été prolongée jusqu’en septembre. La Russie s’était jointe au mouvement, en réduisant également ses volumes d’exportation.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les prix du pétrole ont légèrement augmenté mercredi après un passage de l’ouragan Idalia en Floride, le coup d’Etat militaire au Gabon et une vive réduction des stocks américains.

Des militaires ont annoncé mercredi mettre fin au régime en place au Gabon, un coup d’Etat visant le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection venait d’être annoncée dans la nuit.

Si le Gabon est un producteur mineur de l’OPEP, avec une production d’environ 200.000 barils par jour, cela rappelle que le risque géopolitique sur le marché pétrolier existe toujours.

Du côté des stocks américains, la ponction dans ces réserves a été bien plus forte qu’attendue, Les réserves ont diminué de 10,6 millions de barils alors que les analystes s’attendaient à une réduction de 2,2 millions.

L’évolution des cours montre un marché anxieux.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les cours du pétrole ont augmenté mardi, le marché réagissant à l’approche de l’ouragan Idalia sur la cote ouest de Floride mais aussi à la perspective d’une hausse de la demande de carburants pour le week-end de Labor Day aux Etats-Unis.

Des indicateurs économiques américains ont signalé une détente du marché de l’emploi qui fait espérer un atterrissage en douceur de l’économie américaine sans nécessité d’un nouveau tour de vis de la Fed.
Quand le billet vert faiblit, c’est avantageux pour les cours de l’or noir qui s’échange en dollars.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les cours du pétrole ont oscillé autour de l’équilibre pour terminer en ordre dispersé lundi, ballottés entre l’impact des coupes de production de l’Opep+ et les inquiétudes quant à la demande chinoise.

Les échanges ont été faibles alors que le marché de Londres était fermé

La Chine connaît un ralentissement économique : les mesures de relance sont de petit calibre alors qu’il faudrait un bazooka.

Les courtiers surveillaient par ailleurs la tempête Idalia dans le Golfe du Mexique aux Etats Unis qui pourrait devenir un ouragan en s’approchant de la Floride.
Cela ne va pas avoir des conséquences sur la production mais cela peut changer la dynamique des exportations et des importations alors que les tankers ne pourront pas naviguer par ce gros temps.

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE MONDE :

Les cours du pétrole ont avancé vendredi, les tensions sur l’offre éclipsant pour l’instant les craintes quant à la résilience de la demande, tandis que le marché s’est accommodé du discours du président de la Fed, Jerome Powell.

Il a eu un discours de visages à deux faces :
l’inflation restait trop élevée gardant toutes ses options sur la table pour la juguler tout en restant prudent sur l’impact que peuvent avoir les tours de vis monétaires sur l’économie.

Selon lui, le marché de l’or noir était d’abord guidé par des préoccupations quant à l’offre de diesel.

Plus globalement, le marché continue d’être confronté à des signaux contradictoires,
avec d’un côté la faiblesse des signaux économiques, en particulier de la Chine, combinée à des taux d’intérêt plus élevés, réduisant les attentes quant à l’avenir de l’économie mondiale;
De l’autre, la baisse des stocks americains et la réduction de l’offre des principaux producteurs mondiaux compensent les signaux baissiers.